FO Conseil Général du Morbihan

FO Conseil Général du Morbihan
LA FORCE DE L'INDEPENDANCE

jeudi 15 décembre 2011

Réforme de la catégorie B, filière administrative.

Nos revendications en voie de reconnaissance !


Il aura fallu attendre un an et trois mois un arbitrage ministériel, pour que la Direction Générale des Collectivités Locales nous transmette les projets de décrets portant statut particulier des rédacteurs, qui devront être examinés au conseil supérieur de la fonction publique territoriale le 21 décembre 2011.

Au delà des observations formulées par Force Ouvrière sur la mise en place du nouvel espace statutaire (décret de 2010), qui fixe les niveaux de recrutement, les bornes indiciaires et la durée de carrière de la catégorie B, deux revendications étaient pour Force Ouvrières majeures :

- Conserver la validité de l'examen professionnel pour les adjoints administratifs

- Promouvoir le plus grand nombre d'agents titulaires de l'examen professionnel au titre de la promtion interne

En effet, nos revendications ont été intégrées dans les articles suivants :

A l'article 9, les agents titulaires de l'examen professionnel pour accéder au premier niveau de rédacteur, le garderont à vie si d'aventure, ils n'étaient pas nommés par les dispositions ci-après.

A l'article 29, pendant une période de 3 ans à compter de la publication du texte, le président de la CAP aura le choix :

1) Lier les nominations au recrutement 1/3 depuis le 1er décembre 2011, exemple : 3 recrutements au concours de rédacteur = une nomination au titre de la promotion interne.

2) Prendre en compte les effectifs complets du cadre d'emplois (des rédacteurs, principaux, 1ère et 2ème classes) et appliquer un pourcentage de 5% à cet effectif des fonctionnaires, exemple : 360 agents du cadre d'emplois des rédacteurs (principaux, 1ère et 2ème classes) multiplié par 5% = 18 possibilités de nomination.

Afin de ne pas pénaliser les agents de la filière administrative, là encore Force Ouvrière a demandé et réitère aux représentants du gouvernement que la date d'application soit rétroactive.

FORCE OUVRIERE CONTINUE LE COMBAT EN DEPOSANT DES AMENDEMENTS POUR AMELIORER ENCORE LE TEXTE PRESENTE.

Paris, le 15 décembre 2011
Fédération des personnels des Services Publics et de Santé

mercredi 7 décembre 2011

STOP A L'AUSTERITE !

La dette, un cercle vicieux juteux



D’ou vient la dette ?
Cette dette est un emprunt  d’Etat.
Jusque dans les années 80, les banques centrales comme la banque de France étaient autorisées à prêter aux Etats à des taux minimes, voire à 0%.
Depuis 1983 le traité de Maastricht interdit à la banque centrale européenne ( BCE ) de prêter directement aux Etats. Seules les banques privées peuvent lui emprunter  à des taux faibles (environ 2%).
Ensuite, ces banques privées prêtent aux Etats à des taux beaucoup plus élevés (3 à 7%). Ce mécanisme entraîne une explosion de l’endettement. Les Etats en arrivent à rembourser pendant des dizaines d’années les intérêts de leurs dettes.
C’est très rentable pour les banques privées et leurs actionnaires.
En quoi les salariés, les agents des services publics seraient-ils responsables de cette situation ?
Ce système montre aujourd’hui ses limites. Pour survivre il attaque de façon de plus en plus intolérable les acquis sociaux.

Que faire ?
Certains syndicats aujourd’hui expliquent qu’une partie de cette dette serait illégitime. Est-ce donc qu’une autre serait « légitime » ?
Si nous allons jusqu’au bout du raisonnement, les plans de rigueurs sont alors eux aussi en partie légitimes. Il ne faut donc pas leur faire échec. Il faut les accompagner. Il faut canaliser et épuiser la colère des travailleurs.

Comment ?
Par des journées d’actions à répétition sans mots d’ordres clairs sur le plan revendicatif, comme celle du 13 décembre.
C’est le même dispositif que celui que nous avons vécu au moment de la réforme des retraites.
Rappelons-nous : l’intersyndicale nationale vertébrée par Messieurs Thibault et Chérèque n’a jamais voulu se prononcer pour le retrait de cette réforme. Elle s’est opposée à tout mouvement de grève généralisée du public et du privé. Ce qui a conduit à l’échec malgré une forte mobilisation, et finalement au passage de la contre réforme des retraites.

Pour FO, il faut être clair sur la forme de l'action et sur son contenu
Pour FO, l'austérité de droite, de gauche ou syndicale est inacceptable


FO se prononce clairement :

-          Pour le retrait de toutes les mesures d’austérité qui en s’attaquant au pouvoir d’achat  des salariés plombent  la reprise économique.

-          Pour l’abandon de toutes les contre réforme et plans de rigueurs annoncés.

-          Pour un appel des confédérations nationales à une journée de grève interprofessionnelle dans l’unité du public et du privé. Il s’agit de préparer les conditions d’une généralisation de la grève comme en Espagne, en Grèce, en Angleterre, si nécessaire pour  faire reculer les gouvernements aux ordres des marchés, de la BCE, du FMI  et de l’Europe de Maastritcht qui veut imposer sa règle d’or .

Non à la dictature de la dette et aux contre réformes qu’on veut nous imposer au motif de la réduction des soit-disant déficits publics


lundi 5 décembre 2011

Non à l’instauration d’un jour de carence dans la fonction publique


Communiqué de la Fédération des personnels des Services Publics et de Santé.

La Fédération des personnels des services publics et de santé FORCE OUVRIERE condamne le projet du gouvernement d’instituer un jour de carence dans les trois versants de la fonction publique.

L’Assemblée Nationale a en effet voté, le 16 novembre 2011 au prétexte « d’une équité avec le privé », la création de ce jour de carence. Le gouvernement cherche à opposer les salariés du privé aux agents de la fonction publique.

En clair, les fonctionnaires ne percevront pas de rémunération au premier jour de leur arrêt maladie, mais seulement au deuxième.

Selon le ministère de la Fonction publique, cette mesure rapporterait 240 millions en incluant l’Etat, les hôpitaux et les collectivités locales.

Avec la baisse des indemnités journalières dans le secteur privé, le gouvernement attend plus de  400 millions d’euros d’économies.

FO exige le retrait de cette mesure qui porte atteinte au Statut des fonctionnaires et réduit leur pouvoir d’achat.



Le secrétariat fédéral le 30 novembre 2011