L'AUTORITE TERRITORIALE BLOQUE
TOUTE DEMANDE DE NEGOCIATION DE L'INTERSYNDICALE
L’absence de réponse à notre
demande d’audience auprès du Président du Conseil général
et du président du CTP avant la réunion du 13 novembre 2012, laissait déjà
supposer une fin de non-recevoir à nos
revendications.
Une nouvelle fois, l’autorité
territoriale a refusé toute ouverture de négociations, notamment sur le régime indemnitaire, contraignant vos représentants
à quitter l’instance paritaire devant ce refus manifeste de prendre en compte
la parole des agents. Pourtant, nous avions à débattre et émettre un avis sur
des dossiers importants :
v « Dépenses de personnel » :le personnel n’est pas
une dépense, mais un investissement
humain! L’intersyndicale n’a jamais demandé ce point mais l’ouverture d’une
négociation sur la revalorisation du régime indemnitaire. L’autorité
territoriale aurait dû depuis des mois inscrire ce point comme l’exige la
loi !
v
« DFAS – renforcement des moyens à la
protection de l’enfance » :
un manque de visibilité flagrant sur une réorganisation menée à effectif
constant !
v
« Réorganisation de la DGRH » :l’intersyndicale refuse
la privatisation de certaines tâches dévolues à ce serviceet le redéploiement
de personnel. Elle dénonce aussi l’absence de prise en compte d’une
réorganisation du Service Prévention Santé au Travail indépendantde la DGRH.
L’intersyndicale propose la création de postes statutaires pour répondre
réellement aux besoins de ce service.
v
« Mise
en place de l’entretien professionnel annuel et suppression de la notation pour
une partie du personnel de catégorie A » :
l’expérimentation de l’évaluation étant seule autorisée par la loi, ces dispositions sont
donc illégales !
v
« Réorganisation
de la DTEI » :l’administration crée encore
plus de niveaux hiérarchiques, ce qui va à l’encontre des propos du Président
du Conseil général (magazine interne de mai 2012).
v
« Mise
en place de l’apprentissage dans les services du département » :
quel
statut pour le maître d’apprentissage ? L’intersyndicale est favorable àl’apprentissage, mais pas en
remplacement des postes existants.
Face à ce constat et devant le
mépris manifeste de l’autorité territoriale à l’égard du personnel et de ses
représentants, l’intersyndicale FO-CFDT-CGT décide de boycotter toutes les
réunions tant qu’il n’y aura pas d’ouverture de réelles négociations
L’autorité
territoriale est la seule responsable de ce blocage…
La
balle est désormais dans le camp du Président du Conseil général !
Elu en avril 2011, le Président
du Conseil général ne nous a reçus qu’une seule fois après son élection. Depuis
juillet 2012, il ne répond pas à nos courriers.Nous n’avions jamais connu cela
depuis la première décentralisation de 1982 !
Dans un contexte de dégradation des conditions de travail suite aux réorganisations de services, aux surcharges de travail, aux baisses de moyens en personnel et en matériel, à la baisse continue de notre pouvoir d'achat !
CTP du 13 novembre 2012
Déclaration préliminaire de
l’intersyndicale FO-CFDT-CGT
Lors du
CTP du 31 octobre dernier, vous avez refusé, en contradiction avec l’art.25 du
décret 85-565 du 30 mai 1985, de mettre à l’ordre du jour de cette instance, un
premier point sur l’ouverture de négociation concernant la revalorisation du régime
indemnitaire, point demandé depuis des mois, voire des années par
l’intersyndicale FO-CFDT-CGT. Devant votre refus, les élus du personnel n’ont
donc pas eu d’autre choix que de quitter cette instance.
L’autorité
territoriale a aussitôt publié un communiqué en première page d’intranet qui
précisait, en substance qu’elle regrettait que l’intersyndicale n’avait pas
souhaité siéger au CTP et plus particulièrement sur le point de « dépense de
personnel », laissant entendre que les organisations syndicales agiraient
contre les intérêts des agents en ne voulant pas accepter de débattre sur ce
point. Les agents du Conseil général ne sont pas dupes. Ce tour de passe-passe
confine à la manœuvre grossière…
Premièrement,
est-il besoin de vous rappeler, Monsieur Le Président, que nous représentons
les agents du Conseil général ? Nous détenons ce mandat des élections
professionnelles. Par conséquent, les représentants qui sont devant vous, et
qui sont aussi des agents du Conseil général auxquels vous vous adressez dans
ce communiqué, portent des revendications dans le seul intérêt des agents.
Soyez-en assuré !
Deuxièmement,
nous ne demandons qu’à débattre dans un cadre de négociation sur la
revalorisation du régime indemnitaire. Mais l’intersyndicale FO-CFDT-CGT
cherche désespérément une porte ouverte.
En effet,
dans un souci de maintenir le lien entre représentants du personnel et autorité
territoriale, l’intersyndicale FO-CFDT-CGT a demandé dès le 31 octobre, à être
reçue avant la tenue de cette instance par le Président du Conseil général et
le Président du CTP. L’objectif était de trouver une solution afin que ce CTP
se déroule dans les meilleures conditions.
Or, à ce
jour, nous n’avons reçu aucune invitation ou réponse écrite du Président du
Conseil général, signifiant ainsi, l’absence manifeste de volonté de négocier
sur ce point. Par cette absence de réponse, c’est donc bien l’autorité
territoriale qui refuse d’ouvrir la porte de la négociation en s’arc-boutant
sur sa position et non les organisations syndicales, lesquelles font preuve de
responsabilité.
Vous avez
donc décidé de continuer à imposer unilatéralement à l’intersyndicale, et donc
aux agents, un cadre restrictif, confus, étriqué concernant la revalorisation
du régime indemnitaire. Vous noyez ce sujet dans un point plus général et ce, à
la seule fin de nous faire comprendre
qu’il n’y aura aucune marge de négociation. Pourtant, Monsieur Le président
vous pouvez encore aujourd’hui accepter la solution raisonnable de la
négociation.
Pour ce
faire, l’intersyndicale FO-CFDT-CGT réitère sa demande exprimée lors du CTP du
31 octobre dernier, à savoir, la modification de l’ordre du jour : ouverture du
CTP avec le point « dépenses de personnel » rebaptisé « ouverture de négociation concernant la revalorisation du
régime indemnitaire ».
Par
ailleurs, nous vous rappelons aussi que l’intersyndicale FO-CFDT-CGT demande
que soient mis à l’ordre du jour les points suivants :
-
rattrapage salarial des assistants familiaux
-
revalorisation des titres restaurants
- point sur le parc des
véhicules de service et de fonction