FO Conseil Général du Morbihan

FO Conseil Général du Morbihan
LA FORCE DE L'INDEPENDANCE

mardi 2 décembre 2014

vive le vote FO dans la fonction publique


Union départements et régions FO, réunion du 15 octobre à Paris




Le mercredi 15 octobre 2014, 80 délégués représentant les syndicats FO des départements et des régions se sont réunis à la Fédération des Services Publics et de Santé pour faire un point de situation.

lundi 24 novembre 2014

Communiqué OPA


 
Les Ouvriers des Parcs et Ateliers (OPA), du Département du Morbihan, en grève sans interruption depuis le 30 octobre 2014, ont suspendu leur mouvement le mardi 18 novembre 2014 à 23h00.

Les OPA considèrent que le décret n°2014-456 du 6 mai 2014 fixant les conditions d’intégration dans les cadres d’emplois de la fonction publique territoriale des ouvriers des parcs et ateliers des ponts et chaussées et des bases aériennes est parfaitement clair : les OPA doivent bénéficier de la totalité des régimes indemnitaires afférents à leur grade en vertu de l'art 11-II du décret 2014-456 ; ce qui actuellement, ne semble pas être voulu par le Président et les cadres dirigeants du Département. 

Or, le montant indemnitaire proposé par le Département du Morbihan aux OPA, qu’il s’agisse d’un agent de catégorie C ou de catégorie B, est inférieur au montant du plus petit régime indemnitaire attribué à un agent de catégorie C, à savoir 330 € mensuels. Que représenterai cet ajustement salarial face aux 585 millions d’euros de budget de fonctionnement du département (comptes administratifs 2013) ?

En attendant, les OPA réfléchissent actuellement à d’autres moyens d’actions afin de faire aboutir leurs revendications. Ils se réservent aussi la possibilité de quitter le Centre d’Entretien des Matériels Roulants du Département pour réintégrer les services de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (ex-DDE).

Néanmoins, et nonobstant la décision des OPA de leur "non intégration",  dans l’hypothèse où une négociation verrait un aboutissement à leur légitime revendication dans les prochains jours, ils reconsidèreraient alors leur décision et feraient connaître leur demande d'intégration au Président du Conseil Général du Morbihan.

Force Ouvrière soutient cette action afin que les OPA bénéficient d’une égalité de traitement indiciaire et indemnitaire comme tous les autres agents du Département du Morbihan. Faute de quoi, cela constituerait un précédent préjudiciable.
 
Aujourd’hui les OPA, à qui le tour demain ?

 

mardi 4 novembre 2014

OPA : L'ADMINISTRATION RESTE SOURDE


Suite à la demande d’intégration des OPA au conseil général, l’administration refuse son obligation réglementaire d’appliquer l’égalité de traitement envers ses agents.

L’administration remet implicitement en cause l’intégrité du décret, qui l’oblige à qualifier certains des OPA en catégorie B.

Le décret n°2014-456 stipule qu’à chaque fonction des OPA correspond un grade de la fonction publique territoriale. L’administration n’accepte pas cette reconnaissance nationale et adapte le régime indemnitaire des OPA à leur ancien traitement.


Les OPA exigent légitimement
le régime indemnitaire afférant à leur grade.

Que présage cette manière de procéder pour tous les agents du Département ?

Aujourd’hui déjà, l’administration remet en cause le régime indemnitaire pour les nouveaux arrivants dans notre collectivité, ainsi que  pour les nouveaux promus.

Laisser faire pour les OPA, c'est laisser faire pour TOUS !


LES OPA SONT EN GREVE ININTERROMPUE
DEPUIS LE 30 OCTOBRE !


jeudi 30 octobre 2014

Intégration des Ouvriers des Parcs et Ateliers (OPA)



Alors que les OPA travaillent sur les matériels roulants du conseil général et des pompiers depuis de nombreuses années,
 
Alors que les OPA réalisent des interventions de haute technicité sur du matériel de plus en plus sophistiqué et coûteux,
 
Alors que les OPA apportent au département du Morbihan une plus-value économique et écologique, en privilégiant les réparations et usinage de pièces aux remplacements de celles-ci,
 
Alors que les OPA répondent toujours présents dans les moments les plus difficiles ou exceptionnels que connaît le Département : Plan POLMAR (naufrage de l’Erika), Teknival géant de Meucon…
 
Alors que les OPA sont de plus en plus sollicités pour augmenter la longévité du matériel car  les crédits d’investissement du Département se réduisent considérablement,

Le Département leur propose une intégration au RABAIS !

Les OPA refusent de rester dans une situation de mise à disposition de longue durée.
 
Les OPA veulent être traités sur le même pied d’égalité que les autres agents départementaux. 
 
Quoiqu’il arrive les OPA n’accepteront pas une discrimination salariale qui nuira à leur motivation et aura des conséquences sur le fonctionnement du Centre d’Entretien des Matériels Roulants, outil de travail performant et garant d’un service public de qualité.
 
Dans le contexte économique actuel, le Département a-t-il les moyens de se priver de l’expérience et de la technicité d’un personnel hautement qualifié ?

Les OPA exigent le régime indemnitaire afférent à leur grade.

 


C'est pourquoi les OPA du CEMR sont en grève reconductrible depuis le jeudi 30 octobre 2014.





mercredi 22 octobre 2014

LES DEPARTEMENTS ET LES REGIONS FO FONT LE POINT

 


Le mercredi 15 octobre 2014, 80 délégués représentant les syndicats FO des départements et des régions se sont réunis pour faire un point de situation.
 
L’avenir est plus qu’incertain, outre les déclarations parfois contradictoires sur le devenir des départements, la question de la fusion des régions inquiète.
 
Déjà, sans attendre l’issue des débats sur le projet de loi de finances, certains départements ont décidé de réduire la voilure. Dans l’Hérault, par exemple, le syndicat FO s’est vu annoncer la suppression de 50 postes par an pendant 3 ans.
 
Cette diminution des effectifs ne sera pas sans conséquence sur le service public dans une administration chargée des plus démunis qui, en période de crise, voit son activité exploser.
 
Ailleurs, dans le Haut Rhin, le conseil général anticipe les transferts aux régions. Afin de diminuer le montant de la compensation du transfert, il a décidé de ne plus investir dans les collèges et les routes pour les 2 ans à venir.
L’union nationale FO des départements et régions a rappelé le rôle indispensable de nos syndicats pour défendre, pied à pied, les conditions de travail des agents, leurs rémunérations et le service public.
 
FO ne pratiquera pas la politique de la chaise vide, mais n’hésitera pas à prendre ses responsabilités lorsque l’avenir des agents et du service public local sera en jeu.
 
Fait à Paris, le 17 octobre 2014

Le secrétariat fédéral

 

lundi 29 septembre 2014

REFORME TERRITORIALE ! Anticipation rime avec précipitation au département du Morbihan


Dans le cadre de la réforme territoriale, le projet de loi portant sur la réorganisation des compétences et présenté en Conseil des Ministres le 18 juin dernier, prévoit d’une part, la suppression de la clause de compétence générale, et d’autre part, le transfert notamment vers la Région d’un certain nombre de compétences aujourd’hui exercées par le Département.

 


Ce projet de loi prévoit ainsi le transfert de la compétence « développement économique » vers la Région dès le 1er janvier 2016.

 

Le président du Conseil général du Morbihan, dans un article de presse paru récemment, a précisé que le Département avait des dispositifs connus qui fonctionnaient et exprimé son inquiétude d’avoir à tout abandonner si ce projet de loi était voté en l’état.

 

Comment expliquer alors que depuis la parution de ce projet de loi qui sera débattu, amendé et peut-être (…) voté par le Parlement en fin d’année, les agents de la direction des territoires de l’économie et de l’innovation (DTEI) subissent une pression de la DGRH pour rencontrer la direction des emplois et des compétences (DEC) afin de les accompagner dans une démarche de mobilité interne et/ou externe.





Pourquoi un tel empressement à vouloir appliquer une loi qui n’est pas encore votée ?

 

Comment expliquer également l’absence de concertation avec  les représentants du personnel au sein du comité technique (CT) et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ?

 

La méthode employée pour les agents de la DTEI préfigure-t-elle une application à marche forcée pour l’ensemble des agents qui seront concernés par cette réforme territoriale ?
 


Nous sommes loin, au vu de ces pratiques managériales, de l’objectif affiché par notre collectivité au travers de la démarche Vivéo « d’installer durablement dans notre collectivité la culture d’une vie au travail, de qualité ».

 

Ces méthodes démontrent toute la valeur accordée par notre administration au « dialogue social » !

 
Force Ouvrière dénonce l’impréparation flagrante de cette réforme territoriale, ses conséquences pour les personnels et n’accompagnera pas cette réforme.

 


Force Ouvrière s’attachera à défendre vos droits et le service public.
 
 

vendredi 18 juillet 2014

5 MINUTES !!!



5 minutes c'était le temps moyen, en fonction du nombre d'intervenants, qui était alloué à chaque organisation participant à la table ronde de la « Grande » conférence sociale que Force Ouvrière a boycotté !
 
Cette table ronde abordait cependant deux sujets aux enjeux énormes :

- Les enjeux de la réforme de l'organisation territoriale de la République
- La concertation avec les partenaires sociaux

Traiter de ces sujets en une demi-journée (deux réunions de 2 heures) avec l'ensemble des fédérations de fonctionnaires, les associations d'élus territoriaux et les organisations professionnelles en tenant compte en plus de la prise de parole de la ministre de la Fonction publique . . . quel dialogue ! ! !
 
Aborder la réorganisation territoriale de la France en 5 minutes de temps de paroles, c'est inimaginable !
 
 
 
 
On ne peut hélas constater que cette conférence annoncée comme emblème du dialogue social n'était qu'une véritable mascarade.
Comment prendre au sérieux cet appel à discuter sur la « concertation avec les partenaires sociaux » alors que la veille, sans aucune consultation syndicale préalable, le Premier ministre annonçait le report de la prise en compte de la pénibilité et la remise en cause des seuils sociaux...
 
Nous exigeons à minima un dialogue social sincère et constructif.
 
Force Ouvrière ne peut accepter cette Conception autoritaire du gouvernement du dialogue social qui ne peut en rien participer à la réforme de l'action publique.
 
FO n'a pas à cogérer, ni à accompagner les réforme du gouvernement.
 
Devons-nous rappeler que Force Ouvrière n'a pas appelé à voter pour ou contre qui que ce soit !
C'est en toute indépendance que Force Ouvrière entend porter ses revendications qui ne sont ni modifiées ni altérées pour satisfaire de quelconques intérêts.
 
 

FORCE OUVRIERE dénonce :

- Les formes d'organisations qui éloignent la population des centres de décisions et de gestion des services publics.

- La rupture d'égalité des citoyens pour l'organisation territoriale, la gestion des compétences et des politiques publiques.

- La mobilité forcée pour les agents tenus de suivre sans leur accord le service au gré des tranferts et des délégations de compétences.

- L'instabilité des missions et des fonctions des agents, l'insécurité des parcours professionnels, le risque de la remise en cause des droits individuellement et collectivement acquis, le risque de licenciement, le risque de transformer le centre de gestion en "pôle emploi" pour réorienter le personnel privé de mission.



FORCE OUVRIERE revendique :

- L'augmentation immédiate des salaires par la revalorisation de 8% de la valeur du point d'indice et l'attribution uniforme de 50 points sur la grille indiciaire.
 
- L'amélioration des carrière et l'intégration des primes dans le traitement.
 
- L'abrogation de la loi MAPTAM (Modernisation de l'Action Publique territoriale et Affirmation des Métropoles).
 
- L'arrêt des plans de mutualisations de services.

- Le maintien des services et des emplois publics locaux.

ADHEREZ, SOUTENEZ FORCE OUVRIERE
 
 









 

vendredi 20 juin 2014

APPEL A LA GREVE ET AU RASSEMBLEMENT


 
 
 
Le  22 mai dernier, 150 agents se sont rassemblés devant le Conseil général du Morbihan afin que le Président les entende sur les points suivants : 


ü   réorganisations incessantes,

ü   introduction de méthodes de management agressives et imposées,

ü   surcharges de travail,

ü   redéploiements, de la mobilité forcée,

ü   déqualification de postes de travail, de la précarité (CDD, emploi d’avenir…),

ü   externalisations de missions…etc.

 

Devant le refus inacceptable du Président de recevoir une délégation des représentants du personnel, les agents du Conseil général ont voté à l’unanimité la reconduite du mouvement en proposant une nouvelle journée de grève et de rassemblement.

 


Cette nouvelle mobilisation intervient dans le contexte particulier de l’annonce de la suppression des départements. Malgré les propos « rassurant » du Président du Conseil général, ce projet, soutenu par l’exécutif départemental, ne peut qu’aggraver les conditions de travail des agents.

 

C’est aujourd’hui qu’il faut que nous nous mobilisions…!

Dès à présent, Faites entendre votre voix !
 
TOUS DEVANT LE CONSEIL GENERAL !
 
Les syndicats FO et CGT appellent les agents à se mettre en grève et à se rassembler
devant les grilles du Conseil Général
 
Mardi 24 juin 2014
à partir de 13h00
 
Les syndicats FO et CGT demanderont qu'une délégation intersyndicale soit reçue pour porter
nos revendications de revalorisation salariale et d’amélioration des conditions de travail.