- des réorganisations incessantes,
- l’introduction de méthodes de management agressives et imposées,
- des surcharges de travail,
- des redéploiements, de la mobilité forcée,
- la déqualification de postes de travail, de la précarité (CDD, emploi d’avenir…),
- des externalisations de missions…etc.
Chacun de nous vit, jour après jour, la dégradation de ses conditions de travail : surcharge d’activités à moyens constants, voire réduits, perte de sens du travail, formatage managérial, tensions dans les services, manque, voire absence de reconnaissance…Depuis des mois, FO et la CGT interpellent régulièrement l’administration et les élus sur les dégâts de cette politique de « rationalisation » desservices et de réduction des coûts de personnel.
Lors du CHSCT du 19 décembre dernier, les organisations syndicales se sont trouvées dans l’obligation d’activer le devoir d’alerte en mettant en avant les conséquences sur la santé des agents de cette politique de gestion du personnel. En effet, nous constatons que ce management et les réorganisations incessantes des services mettent en tension et en insécurité l’ensemble des salariés de cette collectivité. Le Président du CHSCT botte en touche : « il y a un questionnaire sur le bien-être au travail »…
Sous le masque de la cordialité, mépris et déni de l’administration sont le lot régulier dans les instances et réunions de travail…Pire, alors que la collectivité réduit les budgets, elle fait appel à un cabinet privé pour évaluer notre « bien-être au travail »…Dans les faits, nous constatons que l’administration n’a de cesse de dénaturer nos préoccupations car elle est obnubilée par un seul objectif, la rationalisation ! Nous dénonçons fermement cette logique comptable qui porte atteinte au service public de proximité et au statut des fonctionnaires territoriaux.
Défendre le service public et l'intérêt général, coeur de nos revendications, n'est pas « d'une autre époque » !
Les agents ne seraient-ils qu'une simple ressource humaine calibrée, formatée et flexible, une variable
d’ajustement, un outil de production le plus rentable possible au détriment de leur propre qualité de vie et celle du service rendu à l’usager ?
Cela ne peut plus durer !
Les syndicats FO et CGT appellent les agents à se mettre en grève et à se rassembler
devant les grilles du Conseil Général.
Jeudi 22 mai 2014 à partir de 10h00
Une assemblée générale du personnel décidera de la suite à donner à cette journée d’action.
Les syndicats FO et CGT demanderont qu'une délégation intersyndicale soit reçue pour porter
nos revendications de revalorisation salariale et d’amélioration des conditions de travail.
Elles ont été reprises dans un cahier revendicatif que FO et la CGT ont continué à alimenter
Des revendications
générales :
- Rémunération : revalorisation du régime indemnitaire pour atteindre le million d'euros revendiqué dès 2012 et augmentation du titre restaurant porté à 8 € (part employeur à 6 €),
- CHSCT : constitution de plans d’action en adéquation avec les réalités de travail afin de prévenir les risques professionnels,
- Effectifs du Conseil général : transparence et lisibilité dans la mise en œuvre de la mobilité interne et externe, dans le recrutement des agents (créations de postes, départs à la retraite, redéploiements, mobilités forcées...),
- Résorption de la précarité : mise en place d'un plan de titularisation des agents employés sous statut précaire,
- COS : attribution de moyens humains financiers garantissant le bon fonctionnement du Comité des Œuvres Sociales,
- Protection sociale complémentaire : revalorisation de la part employeur,
- Service prévention et santé au travail : Rattachement du SPST à la DGS, et renforcement de ses moyens à la hauteur des effectifs du département, assistants familiaux compris.
Des
revendications par direction :
- DGISS : plan de recrutement et octroi de moyens financiers et logistiques garantissant des conditions de travail décentes aux personnels administratifs, aux travailleurs sociaux et aux secrétaires médico-sociales, dans le respect de la déontologie de ces métiers,
- Hôtel du Département : arrêt des réorganisations et des audits incessants et coûteux mis en place sans information préalable sur les objectifs poursuivis et sans respect des agents concernés,
- DGIA : maintien des services de proximité (CERD), augmentation des effectifs pour garantir toutes les missions, arrêt de l’externalisation,
- Collèges : révision du protocole du temps de travail qui pénalise actuellement les agents des collèges en ne leur permettant pas de poser l’intégralité des jours RTT, plan de recrutement, sortie du cadre d’emploi spécifique, maintien de la restauration publique,
- Archives, Médiathèque, Archéologie, domaine de Kerguéhennec : maintien et renforcement des missions de service public qui assurent l’accès à la culture pour tous,
- LDA : garantie de la pérennité du laboratoire au sein de notre collectivité
- Assistants familiaux : véritable intégration des assistants familiaux dans les équipes éducatives, octroi d'un SMIC dès le premier enfant et revalorisation des indemnités.
Les organisations syndicales FO et CGT unissent leur force pour demander l’ouverture
sans délai de négociations sur la base de ce cahier revendicatif.
C’est tous ensemble qu’il faut lutter
pour l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail
Mobilisez-vous le jeudi 22 mai 2014 !
Pour info : l’intersyndicale FO-CGT dépose un préavis de grève dans les délais légaux.